Mélanome métastatique - Erler Zimmer 3D anatomy Series MP2018

Ce modèle de dissection mettant en évidence un mélanome métastatique fait partie de la série anatomique 3D exclusive de Monash, une série complète de dissections humaines reproduites avec une impression 3D couleur à ultra-haute résolution.

Histoire clinique

Dans les années 1970, une femme de 31 ans s'est présentée avec de graves maux de tête et une diplopie dans le contexte d'une lésion cutanée pigmentée (diagnostiquée comme un mélanome cutané invasif) retirée de son cou 8 mois plus tôt. L'examen clinique n'a révélé aucune anomalie et, après sa sortie de l'hôpital, la patiente a été hospitalisée pour des vomissements persistants. Son état s'est détérioré et elle est décédée.

Pathologie

Ce spécimen présente des métastases diffuses de mélanome intracérébral. La surface inférieure est caractérisée par de nombreux nodules sombres surélevés pouvant atteindre 1,5 cm de diamètre. Des lésions similaires sont présentes sur la face supérieure de la coupe où l'on peut voir que ces dépôts mélanotiques secondaires sont confinés exclusivement à la matière grise. Les dépôts tumoraux ne sont pas encapsulés et envahissent le cortex. Quelques nécroses et hémorragies sont présentes.

Informations complémentaires

Sur l'ensemble des patients qui présentent une maladie métastatique au cerveau, 10 % sont atteints d'un mélanome cutané. Le risque augmente avec l'âge (plus de 60 ans), le sexe masculin, la durée de la maladie et le stade avancé de la tumeur/métastase. Les mutations BRAF et NRAS, l'expression de récepteurs CCR4 sur les cellules tumorales et l'activation de la voie PI3K sont autant de facteurs de risque de développement de métastases cérébrales. Quatre-vingt pour cent des métastases cérébrales dues à un mélanome sont supratentorielles. Elles se présentent souvent sous la forme de maux de tête, de déficits neurologiques et/ou de crises d'épilepsie. En outre, ces lésions présentent un risque d'hémorragie spontanée. Le diagnostic moderne repose sur la neuro-imagerie et souvent sur l'histologie d'une biopsie cérébrale stéréotaxique, si aucun diagnostic n'a été posé auparavant. Le traitement comprend la radiochirurgie stéréotaxique (SRS), la radiothérapie et/ou la thérapie systémique avec l'"immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle" ou des traitements ciblés.

Quels sont les avantages de la collection de dissections anatomiques de l'université Monash par rapport aux modèles en plastique ou aux spécimens humains plastifiés ?

• Chaque réplique de corps a été soigneusement créée à partir de données radiographiques de patients ou de spécimens de cadavres humains sélectionnés par une équipe d'anatomistes hautement qualifiés du Monash University Centre for Human Anatomy Education afin d'illustrer une série de domaines anatomiques cliniquement importants avec une qualité et une fidélité qui ne peuvent être atteintes avec des modèles anatomiques conventionnels - il s'agit d'anatomie réelle, et non d'anatomie stylisée.
• Chaque réplique de corps a été rigoureusement vérifiée par une équipe d'anatomistes hautement qualifiés du Centre d'enseignement de l'anatomie humaine de l'université Monash, afin de garantir l'exactitude anatomique du produit final.
• Les répliques de corps ne sont pas de véritables tissus humains et ne sont donc pas soumises à des barrières de transport, d'importation ou d'utilisation dans les établissements d'enseignement qui ne détiennent pas de licence d'anatomie. La série de dissections de Monash 3D Anatomy permet d'éviter ces problèmes et d'autres questions éthiques soulevées par l'utilisation de restes humains plastifiés.